Le contrôleur du travail est un fonctionnaire qui veille au respect de la législation du travail dans les entreprises.
Il effectue des missions de contrôle, de conseil et de médiation auprès des employeurs et des salariés.
Il dispose de prérogatives et de sanctions pour faire appliquer le droit du travail. Mais combien gagne-t-il ?
Quels sont les facteurs qui influencent sa rémunération ?
Quelles sont les perspectives d’évolution de sa carrière ?
Cet article vous propose un panorama complet sur le salaire d’un contrôleur du travail.
Points clés à retenir
- Le salaire d’un contrôleur du travail dépend de son grade, de son échelon, de son ancienneté et de son lieu d’affectation.
- Le salaire brut mensuel d’un contrôleur du travail varie entre 1 600 € et 3 000 € environ, selon les sources consultées.
- Le salaire net mensuel d’un contrôleur du travail est en moyenne de 2 300 €, selon le site Emploi Collectivités.
- Le contrôleur du travail peut bénéficier de primes et d’indemnités qui complètent sa rémunération.
- Le contrôleur du travail peut évoluer vers le grade de contrôleur du travail de classe supérieure ou vers le corps des inspecteurs du travail.
Le salaire brut mensuel d’un contrôleur du travail
Le salaire d’un contrôleur du travail est fixé par la grille indiciaire de la fonction publique d’État. Il dépend du grade, de l’échelon, de l’ancienneté et du lieu d’affectation du contrôleur. Il existe deux grades pour les contrôleurs du travail : le grade de contrôleur du travail de classe normale et le grade de contrôleur du travail de classe supérieure. Chaque grade comporte plusieurs échelons, qui correspondent à des niveaux de rémunération différents. Le passage d’un échelon à l’autre se fait en fonction de la durée passée dans l’échelon précédent et des résultats professionnels.
Le salaire brut mensuel d’un contrôleur du travail varie selon les sources consultées. Selon le site Emploi Collectivités, il est compris entre 1 600 € et 2 900 € environ. Selon le site CIDJ, il est compris entre 1 800 € et 3 000 € environ. Selon le site Je change de métier, il est compris entre 1 600 € et 2 500 € environ.
Le salaire net mensuel d’un contrôleur du travail
Le salaire net mensuel d’un contrôleur du travail correspond au salaire brut mensuel auquel on soustrait les cotisations sociales obligatoires. Selon le site Emploi Collectivités, le salaire net mensuel moyen d’un contrôleur du travail est de 2 300 €. Ce chiffre peut varier selon le régime fiscal, le nombre de parts, les éventuelles exonérations ou réductions d’impôt.
Les primes et les indemnités d’un contrôleur du travail
Le salaire d’un contrôleur du travail peut être complété par des primes et des indemnités, qui sont attribuées en fonction de critères variables selon les administrations. Ces primes et indemnités peuvent concerner :
- la performance individuelle ou collective ;
- le niveau de responsabilité ou de technicité ;
- le lieu d’affectation ou la zone géographique ;
- les sujétions particulières ou les risques encourus ;
- les frais de déplacement ou de représentation.
Parmi les principales primes et indemnités perçues par les contrôleurs du travail, on peut citer :
- l’indemnité de résidence, qui est calculée en fonction du lieu d’affectation et du traitement brut ;
- l’indemnité spécifique de service (ISS), qui est calculée en fonction du grade, de l’échelon, du coefficient multiplicateur et du taux moyen;
- l’indemnité de sujétion spéciale (ISSP), qui est calculée en fonction du grade, de l’échelon et du coefficient multiplicateur ;
- l’indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires (IFTS), qui est attribuée en fonction des heures supplémentaires effectuées ;
- l’indemnité de départementalisation, qui est versée aux agents affectés dans les départements d’outre-mer ;
- l’indemnité d’éloignement, qui est versée aux agents affectés dans les collectivités d’outre-mer.
Le montant des primes et des indemnités varie selon les administrations et les situations individuelles. Il n’existe pas de données officielles sur le montant moyen des primes et des indemnités perçues par les contrôleurs du travail.
Les perspectives d’évolution de carrière d’un contrôleur du travail
Le contrôleur du travail peut évoluer dans sa carrière en changeant de grade ou de corps. Il peut accéder au grade de contrôleur du travail de classe supérieure par promotion interne, après avoir passé un examen professionnel. Il peut également accéder au corps des inspecteurs du travail par concours interne, après avoir exercé au moins quatre ans en tant que contrôleur. Le passage au corps des inspecteurs du travail implique une formation complémentaire à l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (INTEFP).
Le contrôleur du travail peut également envisager une mobilité fonctionnelle ou géographique. Il peut changer de secteur d’activité, de service ou de direction régionale, en fonction des besoins et des opportunités. Il peut également postuler à des postes à l’étranger, au sein d’organisations internationales ou européennes, comme l’Organisation internationale du travail (OIT) ou l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA).
Suggestions de Lecture: